Sandrine D'Angio, ex maire RN des 13/14, clôt le conseil par une question orale. Comme souvent, elle renvoie l'opposition municipale dans ses cordes ("Ils vous demandent de faire en quelques mois ce qu'ils n'ont pas fait pendant des années") et demande une nouvelle fois l'organisation d'un conseil municipal dédié aux écoles. L'adjoint Pierre Huguet rappelle que des auditions des différents groupes politiques sont menées. Et "faire de la politique autrement ce n'est pas seulement débattre entre nous".

Julien Ruas (LR) interroge sur les évolutions récentes dans les cantines : "Quel diététicien a validé l'idée de supprimer du bol alimentaire de nos enfants l'entrée ou le laitage ?"

Catherine Pila, pour LR, s'agace de voir que la Ville, sur la question des abords des écoles, "enjoint" la métropole à mettre en œuvre son projet. Un terme qu'elle trouve, en tant que vice-présidente de la métropole, "arrogant" et demande plutôt un "dialogue" et des "propositions".

Autre rapport à forte symbolique dans la volonté de la nouvelle équipe de regagner la confiance des parents d'élèves, Sophie Guérard (PM) présente le rapport pour la sécurisation des abords des écoles marseillaises. Huit écoles, une dans chaque secteur, vont expérimenter un dispositif nommé "rue des enfants". 

Jean-Marc Coppola, élu à la culture, revient sur le fait que le maire a "décrété l'état d'urgence culturelle" et souhaite que les artistes retrouvent "la lumière" et le public. "Nous ne pouvons pas simplement attendre que les lieux rouvrent leurs portes (...) ne pas attendre les bras croisés". L'adjoint souhaite que les structures prouvent qu'elles peuvent accueillir le public en sécurité.